Au sein d’une nature morte, un doux mystère,
Des offrandes du terroir, des formes familières.
Une huile précieuse, le fruit d’une récolte,
Dans une bouteille claire, symbole de révolte.

La transparence révèle, une danse de lumière,
Des rayons du jour, une lueur si sincère.
Les reflets dansent, la bouteille devient cristal,
L’or liquide caché, en son sein idéal.

Des fruits mûrs s’entassent, parfum d’été en fête,
Des couleurs et des formes, une scène concrète.
La nature dans son plein, la récolte bénie,
Un cycle de vie, un doux paradis.

Le liquide d’or, l’huile de l’olivier sage,
Symbole de santé, une longue lignée d’âge.
Dans la transparence, sa pureté se révèle,
La lumière du jour, sa vertu la plus belle.

Dans la ville de Kermans, au charme enivrant,
Ce tableau nous révèle, à l’instant présent.
Une fenêtre s’ouvre, la Médina se dévoile,
L’histoire qui respire, l’âme qui s’étoile.

Des pots de céramique, l’art de tout un peuple,
Des bleus azur profonds, des formes qui se chevauchent.
La vie dans ces pots, une végétation exquise,
Un mélange de couleurs, une vision inédite.

Citrons et verres, la vitalité qui explose,
Dans ce paysage tunisien, tout en prose.
L’huile d’olive en bouteille, un symbole ancestral,
L’or de la terre, une richesse sans égale.

La lumière du jour inonde chaque détail,
Kermans, ton tableau est une ode sans émail.
À la vie, à la ville, à son histoire chantée,
Un doux poème visuel, une scène enchantée.

Et Kairouan, ta voisine, ville des mille coupoles,
Éveille en ce tableau, des histoires à la folie.
Une allusion discrète, au passé grandiose,
Où l’art et la culture, dansent en osmose.