La Marsa, ce coin de paradis au bord de l’eau,
Où même la nature morte se prend pour un tableau.
Sur la table, tout est posé avec une classe insolente,
Comme si les fruits et les vases faisaient de la résistance.

Les vases en porcelaine, ils se prennent pour des stars,
Avec leurs motifs orientaux, c’est du grand art bizarre.
Le vase doré, il se la joue miroir de l’univers,
Citrons verts, citrons rouges, une histoire à l’envers.

Des plantes, des œillets, ils se prennent pour des proses,
Sous la lumière, ils jouent les superstars de la pause.
Feuillages luxuriants, c’est la jungle en folie,
Le calme, la vie qui respire, c’est la comédie.

Le rideau en arrière-plan, il fait son numéro,
Derrière cette scène, c’est le mystère en duo.
Le balcon surplombe la plage, l’appel de la fiesta,
L’horizon qui s’étire, c’est la fête à l’heure Hasta.

La plage paisible, la mer qui chuchote en rigolant,
Un ciel aux couleurs subtiles, c’est l’instant marrant.
L’envie de prendre le large, de vivre l’aventure,
La Marsa devient poème, un spectacle à la démesure.